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Emotions / The Pretty Things
Disque compact
Edité par Fontana - 1992
n album maudit, y compris par ceux qui l’ont fait : une aubaine, il était pour nous. On n’en voit pas d’équivalent, là où certains puristes voudraient qu’il n’ait jamais existé. La première phase des Pretty Things (1964-1966) fut comparable à celle des Rolling Stones, qui avaient démarré plus tôt : reprises de Bo Diddley ou de Willie Dixon (dont le Pretty Thing qui donna leur nom). Leur son primaire, leur énergie rageuse sont à trouver dans les singles Rosalyn et Don’t Bring me Down. Entre les deux premiers albums, déjà une évolution, il faut aller vite, les goûts changent, le rhythm’n’blues blanchi passe de mode. Le label Fontana colle aux Pretties un nouveau producteur, à charge pour lui de rendre le groupe plus commercial. Phil May et Dick Taylor tirent la tronche mais acceptent d’enregistrer un troisième album pour se défaire du contrat. Exeunt Brian Pendleton (guitare) et John Stax (basse). Arrivent Jon Povey et Wally Waller, un pote de May amateur des Beach Boys, et qui va contribuer à la plupart des nouveaux morceaux.