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L' Art de la distance. Carl Watson / Jacques Lèbre
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Lorsqu'on commence la lecture d'un roman, ou d'un récit, on ne sait pas encore ce que l'on y trouvera, il faut parfois attendre des dizaines et des dizaines de pages avant qu'un semblant d'adhésion opère. Mais le contraire se produit aussi. Il suffit par exemple, de lire ce passage dans le prologue des "Idylles de la complicité" pour sentir que l'on n'a pas affaire à n'importe quel écrivain : " Une grande partie du présent récit- ou plutôt les conversations qui l'émaillent- se déroule dans des bars, tous reliés par des trous de vers spatio-temporels tels des cordons ombilicaux entre les mots et les événements, transformant une causalité aléatoire en destin narratif. "
Voir le numéro de la revue «Europe, 1135-1136, Novembre-Décembre 2023»
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