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Chantal Akerman, un exil dans l'Histoire / Marianne Dautrey
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Le lecteur entre dans l'"OEuvre écrite et parlée de Chantal Akerman" comme par effraction, sans être précédé d'aucune annonce, sans être introduit, sans passer aucun seuil - sans majuscule : "par terre prend la loque en main et le balai et commence à frotter par terre puis sur les murs...", telle est la seule phrase sans début ni fin, sans sujet ni ponctuation de la seule note retrouvée concernant le premier film d'Akerman, "Saute ma ville", tourné en 1968, alors qu'elle n'avait que 18 ans.
Voir le numéro de la revue «Cahiers du cinéma, 808, Avril 2024»
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