0 avis
C'est au Caucase que j'irai... / Olivier Barbarant
Article
Au printemps de 1801, HŁolderlin compose" La Migration ". Il y chante la " Souabe fortunée ", et sa " soeur éclatante, / La Lombardie là-bas ", avec " des arbres en foule, aux fleurs blanches, aux fleurs pourprées, / Les sauvages plus sombres d'un vert profond, / Et les cimes aussi d Alpes suisses " qui " jettent leur ombre ". Mais les délices des " rayon " et de " la glace / Cristalline, et croulant sous le tact léger / De la lumière " ne peuvent cependant retenir celui dont le cri surgit à l'orée de la strophe suivante: " Ich aber will dem Kaukasos zu ! ". Judith Balso, dans "Ouvrir HŁolderlin" que viennent de publier les éditions Nous a choisi, pour l'étude qu'elle consacre au fil de son essai à ce poème, la traduction de François Ganigue : " Mais moi, c'est au Caucase que j'irai ! ".
Voir le numéro de la revue «Europe, 1129, Mai 2023»
Autres articles du numéro «Europe»